Des spécialistes du changement proposent au Président de la République des solutions dépassées, à contretemps. En voici un exemple …
Des propositions à contretemps, par exemple : » Le fait de co-construire cette vision de la France de demain avec vos interlocuteurs pour les embarquer avec vous, et vous positionner en leader « . Embarquer la France, n’est pas embarquer une entreprise ! La vision est une approche trop idéaliste et théorique pour développer le changement …

En outre, co-construire une vision de la France nécessiterait sans doute un temps dont le gouvernement ne dispose pas. Mieux vaut réfléchir, sur chaque sujet, à quoi faire en pratique, mieux vaut une approche basée sur les petits pats prenant en compte la réalité.
L’exemple de l’échec de Nicolas Hulot est éloquent. Idéaliste, il n’a pas pu, ou pas su (!) mettre en œuvre le changement auquel il rêvait. C’est l’idéalisme même qui empêche les idéalistes de servir la cause à laquelle ils sont attachés.
`Dans son livre Révolution, notre président était aussi idéaliste, il a énoncé une vision pour la France, sa vision, impossible à mettre en œuvre depuis qu’il est confronté aux réalités du pays.
Partir de là où le monde est, tel qu’il est, et non tel que je le voudrais, c’est cela la méthode des petits pas !